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Pourquoi Vercingétorix a perdu la bataille d’Alésia

Suite de l’article "Comment la bataille d’Alésia trouve son origine en Val de Loire". Pour beaucoup, si Vercingétorix a été battu à la bataille d’Alésia, c’est à cause de notre indiscipline congénitale et c‘est tant mieux parce que cela nous a apporté la civilisation. Mais, saviez-vous qu’il a failli vaincre Jules César ? Alors, quelle est la raison de sa défaite ? LoireXplorer mène l’enquête sur cette énigme non résolue.

Beaux-Arts de Carcassonne - Combat de Romains et de Gaulois - Evariste-Vital Luminais
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Une escarmouche qui change le cours de l’histoire…

Dans le précédent article : « Comment la bataille d’Alésia trouve son origine en Val de Loire« , après le déclenchement de la dernière guerre des Gaules, dû au massacre de Cenabum, Vercingétorix, a pratiqué la stratégie de la terre brûlée pour affamer l’armée romaine mais surtout, il a remporté la victoire gauloise à Gergovie. Nous retrouvons sa course-poursuite avec Jules César, dans le pays éduen, aujourd’hui le Morvan, du côté d’Alésia. Vous découvrirez :

Des moments semble manquer dans la Guerre des Gaules

Monnaie Gauloise. Le visage est attribué à Vercingétorix mais il peut être aussi la copie d’Apollon

Vercingétorix pense-t-il saisir l’occasion de barrer définitivement la route à une armée romaine affamée ? Quand on lit la Guerre des Gaules, il y a un moment de l’intrigue qui manque à Alésia, c’est indéniable. Imaginez des vallées encaissées (Le Morvan ou le Jura sont d’anciennes montagnes, reste du massif hercynien) débouchant sur une plaine. Là une colline où se cachent de nombreux cavaliers gaulois. Vercingétorix attaque les flancs et la tête d’une colonne de légions, longue de 30 km. Cette stratégie a souvent réussi. Le but aurait-il été d’attirer Jules César dans un endroit où il pouvait l’écraser par un effet de tenailles ?

Pourquoi Vercingétorix se réfugie-t-il à Alésia ?

Admettons qu’à cause de la cavalerie germaine louée par César et ses espions, l’opération se soit soldée par un échec. Vercingétorix voit s’anéantir une partie de sa cavalerie. Dans ce cas, pourquoi ne pas s’enfuir en poursuivant la guérilla ? Envisageait-il une « stratégie du marteau et de l’enclume » ? La ruse paraît dangereuse si on se laisse acculer dans un point dont on ne peut pas sortir. Toujours est-il que d’après César, Vercingétorix se réfugie à Alésia.

Mais où est donc Alésia ?

La controverse existe depuis longtemps. Actuellement, principalement Alise Sainte Reine en Bourgogne-Franche-Comté et Chaux-des-Crotenay, à la limite du Jura et de la région Bourgogne-Franche-Comté, se disputent le titre d’Alésia. A Alise Sainte Reine, l’endroit le plus mythique est sans aucun doute la statue de Vercingétorix. On y ressent toute la dimension de l’événement. Devant vous, s’étend la plaine des Laumes. Sur la gauche, un véritable précipice achève de convaincre du caractère imprenable de l’oppidum. Mais que ce soit l’un ou l’autre des différents lieux, laissons le débat aux archéologues. Ce dont on est sûr, c’est qu’il s’agit d’une colline qui peut être cernée par l’adversaire. Alors, comment Vercingétorix a-t-il pu se laisser encercler par César ?

Bataille d'Alésia emplacement Alise Sainte ReineChaux-les-Crotenay
Bataille d’Alésia des emplacements possibles Alise Sainte ReineChaux-les-Crotenay

Pourquoi Vercingétorix s’est-il laissé prendre au piège d’Alésia ?

Lorsqu’il était à Sainte-Hélène, Napoléon lui-même aurait réexaminé la bataille, jugeant incompréhensible cette défaite. D’après lui, « Il aurait suffi de 1000 hommes pour percer les lignes romaines. » 

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L’Oppidum d’Alise Sainte Reine vu du muséeoparc Alésia – Photo loirexplorer.com

La ville d’Alésia Alise Sainte Reine est juchée sur un promontoire d’une centaine d’hectares avec plus de 150 mètres de dénivelé et entouré d’autres collines. Il est évident que César ne commettrait pas la faute de vouloir prendre de face la forteresse comme sur le plateau de Gergovie. Vercingétorix, ayant passé plusieurs années à ses côtés et fort de son expérience des précédents combats, le savait pertinemment. On prévoit toujours une échappatoire dans ces cas-là. Il est donc difficile de croire qu’il a volontairement choisi de se laisser coincer par stratégie, pour demander ensuite des troupes de secours de toute la Gaule, dont la conviction des chefs était incertaine. S’il avait occupé les collines de chaque côté de la vallée au nord ou la vallée à l’ouest (César les occupera d’ailleurs par la suite), le principe de l’enclume aurait attiré César et, se refermant de chaque côté, aurait pu fonctionner. Alors, pourquoi ne l’a-t-il pas fait ?

Vercingétorix est-il un mauvais chef ?

Qui est vraiment Vercingétorix ? Moustachu ou pas selon les époques, c’est encore le héros de la résistance – Photo Carole Raddato, Frankfort, Allemagne / CC BY-SA, tableau François Emile Ehrmann, Musée d’art Roger-Quilliot, Clermont-Ferrand.

Des chroniqueurs ont prétendu que Vercingétorix n’était pas un bon militaire. A 25 ou 30 ans, le chef arverne a su réunir les armées de peuples autrefois ennemis. Plus jeune que César mais tout aussi ambitieux, il est, comme son adversaire, un orateur et un meneur. Fin stratège, il a su affamer les troupes romaines, point faible de César, en pratiquant la politique de la terre brûlée. Il a vaincu sur le plateau de Gergovie en réagissant remarquablement aux feintes de l’ennemi, bien que Jules César semble en minimiser les conséquences. Il est probable qu’en allant à Alésia, le général romain était en train de revenir vers la Province pour se réapprovisionner. Sa situation semblait même critique. Alors, malchance ? Certainement. Indiscipline de ses armées ? Le moment est venu de relire entre les lignes le texte de César. Et si le sort de la bataille d’Alésia s’était en partie joué avant ?

La solution de l’énigme se trouverait-elle dans le livre de César ?

Examinons les hypothèses possibles de notre enquête à la lecture de « La Guerre des Gaules » et utilisons certains faits qui n’ont pas de raison d’être contestés :

  • Vercingétorix a-t-il choisi par stratégie de s’enfermer sur la colline d’Alésia ? Mais César explique qu’après le début des travaux d’encerclement, le chef gaulois envoie des cavaliers, rallier une armée de secours à travers toute la Gaule. Ceci montre qu’il ne contrôle plus la situation. En outre, ne serait-il pas plus opportun d’être lui-même à la tête du plus gros d’une armée dont la cohésion des chefs est incertaine ?
  • Poursuivie par la cavalerie germaine, l’armée de Vercingétorix a-t-elle été forcée de se réfugier à Alésia ? Dans ce cas, pourquoi ne pas préférer se disperser à travers toutes les collines avoisinantes et continuer la guérilla ? l’hisorien Franck Ferrand, pense lui que c’est au contraire César qui a été forcé d’encercler l’oppidum d’Alésia, n’ayant d’autre solution pour fuir vers l’Italie.
  • A la suite de l’escarmouche, Vercingétorix a-t-il perdu une si grande partie de son armée qu’il n’a d’autre choix que de se réfugier sur l’oppidum d’Alésia ? Mais César raconte que celui-ci est obligé d’évacuer de son camp, les non combattants pour garantir ses stocks de nourriture. C’est donc qu’il se trouve un grand nombre de soldats sur la centaine d’hectares de la ville fortifiée d’Alésia. En outre, après la victoire de Gergovie Vercingétorix est confirmé comme commandant en chef de l’armée gauloise lors du récent conseil de Bibracte. Il ne semble donc pas y avoir de raison pour que les différents chefs gaulois se désolidarisent et se dispersent.
  • L’armée de Vercingétorix, bousculée par la cavalerie germaine, n’a-t-elle plus assez de nourriture. Est-elle ainsi obligée de se rendre à Alésia pour se réapprovisionner ? Mais nous sommes en septembre, les récoltes sont faites et le chef gaulois peut en trouver facilement auprès des populations locales amies.
  • Lors de l’escarmouche précédant Alésia, celui-ci mentionne le rôle capital de la cavalerie germaine. Et si la défaite de l’escarmouche était due en partie à la défection de chefs Éduens ? On sait par César qu’ils étaient divisés sur la conduite à tenir ? Trahi et poursuivi par ses adversaires, Vercingétorix pourrait-il ne pas avoir eu le temps de placer ses troupes sur les collines avoisinantes en s’installant lui-même comme appât devant ou sur l’oppidum ? Aurait-il été ainsi empêché de provoquer le fameux effet du marteau et de l’enclume, laissant la possibilité à César de l’encercler ?

La deuxième cause de la défaite des gaulois à Alésia

Fortifications romaines à Alise Sainte Reine / Musée d’Archéologie National – Photo loirexplorer.com
Armes, pièges et clous de chaussures retrouvés à Alise Sainte Reine / Musée d’Archéologie National – Photo loirexplorer.com

L’hiver gaulois est rude, huit mois d’un froid excessif, des pluies diluviennes, des vents et des tempêtes déchaînés. César sait qu’il lui faut terminer cette campagne avant le mois d’octobre. En quelques semaines, il construit un double rempart de 20 km autour de l’oppidum afin de contenir les assiégés et d’empêcher une armée de secours de le prendre à revers. Celle-ci arrive de toute la Gaule en cinq semaines et forte de 260 000 hommes. Combat de cavalerie, attaque en force de jour comme de nuit, au bout de trois batailles, rien n’y fait. Or une catastrophe ne s’explique jamais par une seule cause : Infortune, erreur, mauvaise coordination des armées gauloises ? La cohésion ne pouvait être que momentanée à cause de l’existence de régions indépendantes, rivales politiquement et qui avaient seulement une culture celte commune. Elles n’ont dû accepter un commandement unique des armées que face au danger grandissant de Jules César. Dans ce contexte, quelle pourrait être la responsabilité des Eduens ?

Tout se joue lors de la quatrième bataille

La reddition de Vercingétorix : Son destin est tragique : Il sera étranglé dans une prison de Rome en -46 – Tableau de Lionel Royer, Musée Crozatier du Puy-en-Velay

Tout se joue lors de la quatrième bataille. D’après César, le reste d’une armée gauloise de plus de 300 000 hommes se jette de chaque côté sur 80 000 Romains. On ne reverra jamais de telles multitudes avant les guerres napoléoniennes. En surnombre, ils devraient théoriquement gagner. Le combat est terrifiant mais le résultat catastrophique. Vercingétorix est obligé de se rendre. Or dans ses notes sur la Guerre des Gaules, le traducteur Léopold-Albert Constants pense que si tous les peuples gaulois étaient rentrés massivement dans la bataille, l’issue aurait été à l’avantage de Vercingétorix. « Les Eduens restèrent-ils inactifs par jalousie envers les Arvernes ? » L’archéologue Jean Louis Brunaux, spécialiste des Gaulois, s’interroge également sur la réelle volonté de certains chefs.

Les Eduens sont-ils des traîtres ?

Musée de Bibracte Pour apprécier pleinement l’ambiance, il faut également faire la visite guidée de la ville antique – Photo loirexplorer.com

Ainsi, y aurait-il eu un enchaînement de deux défections, entraînant la défaite gauloise. L’une, pendant l’escarmouche, aurait obligé le chef gaulois à se réfugier dans Alésia, permettant à l’armée romaine de l’encercler, l’autre pendant le siège. César, évoque souvent leur côté versatile. Il avait d’ailleurs rencontré de nombreuses fois leurs chefs pour remettre les pendules à l’heure, vis-à-vis d’un peuple ami et commerçant énormément avec Rome. Fait significatif, après la chute d’Alésia et malgré leur ralliement fréquent à Vercingétorix, il ne les punit pas, sous prétexte de reconstruire « la Gaule ». Il s’installe même à Bibracte, leur capitale, pendant l’hiver. C’est d’ailleurs dans cette ville qu’il aurait rédigé le fameux best-seller. S’il ne mentionne pas la trahison des chefs éduens dans son livre, ce serait peut-être par stratégie.

Les Eduens s’étaient-ils ralliés au chef arverne sur la demande de César ?

Il y a fort à parier que Vercingétorix était assez intelligent pour savoir à qui il avait affaire et éviter une telle tromperie. D’un autre côté, la guerre se porte maintenant sur leur propre territoire, occasionnant de nombreux « dommages collatéraux ». Il serait normal que sous la pression de César et des événements, ceux-ci aient été moins enclins à soutenir activement Vercingétorix. Leur défection ne le serait pas forcément par indiscipline. Bien qu’elle entraîna des conséquences dramatiques sur les troupes de secours qu’ils commandaient.

La guerre des Gaules était-elle une guerre patriotique ?

Cavalier gaulois par Emmanuel Frémiet – 1864 bronze à Alise Sainte Reine / Musée d’Archéologie National – Photo loirexplorer.com

Y a-t-il traîtrise à la nation en danger ? La guerre des Gaules ressemble plus à l’insurrection d’une élite, bien que celle-ci puisse entraîner le reste du peuple. Rappelons-nous. En 1914, tous les Français étaient prêts à partir en pantalon rouge, fiers de ce sentiment patriotique que les écoles leur avaient inculqué depuis 1870. C’est là que réside le charisme d’un Vercingétorix qui réussit à réunir le commandement militaire de peuples si différents. Considérez un territoire plus grand que la France avec des sortes de régions et des sous régions « clientes », gouvernées par des riches nobles, élus par une assemblée d’autres nobles. Le système ressemble aux « vassaux » du Moyen Âge et bien sûr, il y a des luttes d’influence qui déclenchent des conflits. C’est de bonne guerre !

La nation gauloise n’existait pas en tant que telle

Les différents peuples se réunissent une fois par an. La Gaule, en tant que telle, n’existe que dans l’esprit des Romains. Rien à voir donc avec la France-nation de maintenant, quoique… Ne constate-t-on pas dès que le pouvoir s’affaiblit, une résurgence du régionalisme. En témoignent les oppositions lors du regroupement récent des régions ?

La bataille d’Alésia est-t-elle un tournant de l’histoire de France ?

Peut-être que oui peut-être que non. Avec ça, on est bien avancé me direz-vous. Il est un fait qu’après la bataille d’Alésia, « les Gaules » sont devenues rapidement une province romaine avec son administration. Rome laisse cependant aux occupés, le choix de leurs traditions et de leur religion. Elle doit au moins inclure le culte officiel lors des grandes fêtes annuelles qui lui sont liées. En fait, cette influence semble s’être répandue bien avant la guerre des Gaules. D’ailleurs, les fouilles ont permis de constater qu’à Bibracte, les familles influentes avaient déjà pris les habitudes latines.

La romanisation de la Gaule n’a pas dû se faire aussi facilement

Toutefois, la romanisation de la Gaule n’a pas dû se faire aussi facilement que cela. La guerre durera encore un an. Elle aura provoqué plus d’1 million de morts sur 15 à 20 millions d’habitants. C’est deux fois plus, proportionnellement, que les pertes françaises pendant la Première Guerre mondiale. Un autre million sera envoyé en esclavage, sans compter les victimes de la famine. Un sentiment d’aversion a dû persister pendant de longues années, incitant la civilisation gauloise à résister. 

Sommes-nous encore gaulois ?

Sobriquets gaulois, ils savaient donc écrire et ne manquaient pas d’humour. Que veulent-ils dire par « celle qui court » ? – Musée de Bibracte – Photo loirexplorer.com
Outils gaulois / Musée d’archéologie National – Photo loirexplorer.com

Ce sont précisément les archéologues qui ont chamboulé nos conceptions sur la Gaule. Les fouilles archéologiques préventives, s’intéressant au quotidien, font apparaître des outils que nos grands-parents utilisaient encore, il y a quelques années. Si l’habitat des élites s’est rapidement construit en pierre, il n’en n’est pas de même pour le reste de la population. Certains d’entre nous ont sûrement découvert lors de restaurations, le torchis qui constituait les murs et plafond de leurs grands-parents. Il en était de même à l’époque néolithique. Le plat populaire s’avère même être le fameux « pot au feu », incroyable ! Dans la rue, on parlait gaulois. L’étymologie gauloise de noms de villages français en est la preuve. Comment expliquer d’autre part, la coexistence des patois au moins jusqu’au début du 20ème siècle ? L’organisation de la société fait également penser à bien des égards à la féodalité du Moyen Âge. Enfin, même avec le développement de la religion chrétienne, force est de constater que bien des croyances encore répandues dans nos régions sur le pouvoir de certains saints patrons, pourraient s’assimiler aux différents dieux gaulois.

Le danger est de considérer la civilisation d’un territoire uniquement par le mode de vie des élites

La population n’était-elle pas essentiellement provinciale pour ne pas dire campagnarde ? Ne serait-il pas opportun, dans ce cas, d’envisager une longue évolution de la société celte plutôt qu’un changement brutal ? Bien que chaque migration influence notre identité, il serait normal après tout, que le mode de vie gaulois soit encore inscrit profondément dans notre mémoire collective. D’autant que civilisation remonte à plus de 1200 ans avant J.C.

Et si les gaulois avaient gagné à Alésia ?

Au vu des forces en présence, les Gaulois auraient dû vaincre. Mais avec des si, « on mettrait Lutèce en amphore » comme se plaisent à le faire remarquer les auteurs d’Astérix et Obélix. Le ciel serait alors tombé sur la tête de César qui n’aurait pas pu non plus protéger la Province. Perte de prestige, perte de pouvoir, Adieu Rome, Adieu Cléopâtre ! Toutefois, tous les chemins mènent à cette ville. Le commerce aurait sûrement continué à se développer jusqu’à ce qu’un Franc envahisse la Gaule à son tour puis se fasse baptiser, puis Charlemagne, Jeanne d’Arc, Louis XVI, Napoléon, de Gaulle, etc.

La bataille d’Alésia aurait pu refaire l’Histoire !

Quel est l’intérêt d’enquêter sur l’issue de la bataille d’Alésia, pourriez-vous objecter ? « Tout cela, c’est du passé ». Justement, voici un événement qui aurait pu refaire l’Histoire ! Semblant reléguer les peuples gaulois à la protohistoire, l’Histoire de France commence officiellement ce 27 septembre, en créant les Gallo-Romains. En outre, imaginez un instant Vercingétorix revenant parmi nous. Ne l’envisageriez-vous pas leader, résistant face à la maladie, face aux difficultés socioéconomiques ? Car la grandeur d’un héros ne tient-elle pas à l’interprétation que l’on en fait dans un contexte particulier ?

Dans cette playlist, regardez des vidéos, documentaires intéressants sur les Gaulois, Celtes et la bataille d’Alésia.

2 Commentaires

  1. Pas mal votre article sur la guerre des Gaules et Alésia en particulier…
    Je partage votre analyse sauf en ce qui concerne la localisation ou vous mettez dos à dos Alise et Chaux (alors que pour la communauté scientifique on est sur un rapport de 98 / 2 % )
    Auteur de la BD Alésia, l’alliance brisée sur les causes je suis assez proche de vous …
    En ce qui concerne le siège : C’est bien une partie d’échec entre Vercingétorix et César par contre ces deux personnages ne joue pas un grand rôle dans l’engagement final. On a :
    – un refus de combattre du chef Eduen Eporédorix (mis a part Viridomaros de naissance moins noble, tous les aitres chefs éduens sont prisonniers, Litaviccos sans doute mort et le vergobret éduen n’est pas à Alésia de par sa fonction qui lui interdit )
    – Un génie militaire, Labienus, qui comprend avant César ce qui se joue, vidant tous ses fortins pour amener 45 cohortes sur le lieu des combats ainsi que la cavalerie des Germains ( à titre indicatif César arrive bien tard sur les lieux d’affrontement avec 4 cohortes…

    Pour toute info :
    https://www.assorhistoire.com/guerre-des-gaules-alesia
    et
    https://www.assorhistoire.com/alesia-l-alliance-brisee

    • Bravo, j’ai regardé les liens. Concernant la localisation, je voulais répondre à Franck Ferrand qui comme vous le savez, est un fervent défenseur de Chaux. J’ai personnellement vu les deux sites et je ne comprends pas comment César aurait pu choisir d’emprunter des défilés extrêmement étroits et dangereux pour passer par Chaux.

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