Date / Heure
Date(s) - 23/06/2018 - 15/07/2018
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L’Association WOOD-STOCK présente l’exposition Land Art
« Traversée »
du 23 juin au 15 juillet sur le site de Montour Les Buttes à Jouy-le-Potier en Sologne
La rencontre de l’art et de la nature
« Conjuguer la force de la nature et celle de l’art, les faire dialoguer, partager et construire »
L’Association WOOD-STOCK a pour but de promouvoir l’art contemporain, dans son cadre naturel et forestier de Montour Les Buttes.
Les artistes :
- Bernard Foucher – sculpteur
- Thomas Lardeur – sculpteur
- Hélène Lhote – plasticienne
- Mark Swysen – plasticien
Seul l’art, par sa force, sa poésie, s’autorise le dialogue et le partage avec la puissance de la nature. Ces deux créations bousculent, taraudent nos consciences s’inscrivant au-delà de notre espace-temps.
Bernard Foucher
Sculpteur
Bernard Foucher vit et travaille à Orléans. A partir de 1974, il consacre une grande partie de son activité à la création de vitraux et d’art sacré. L’artiste travaille avec l’atelier monastique de Saint Benoît sur Loire et les ateliers Loire à Chartres.
Il poursuit parallèlement une activité de peintre et de sculpteur et expose régulièrement ses œuvres en France et à l’étranger
La démarche esthétique de Bernard Foucher est abstraite et symbolique. Elle est imprégnée du regard qu’il porte sur la nature et l’humanité. Son travail de sculpteur et de graveur l’a conduit à intégrer et à donner de l’importance à l’empreinte et à la trace de l’outil, créant ainsi plusieurs plans de lecture, d’abord la couleur, puis les effacés blancs, les traces de pinceau colorées et noires.
Thomas Lardeur
Sculpteur
Sculpteur français, Thomas Lardeur vit et travaille à Paris. Fils de Gérard Lardeur, sculpteur et maître verrier et de Catherine Lardeur, journaliste ancienne rédactrice en chef de Marie-Claire. Il est aussi le petit-fils du peintre et maître verrier Raphaël Lardeur.
Historien de formation, Thomas Lardeur a d’abord été journaliste d’investigation pour plusieurs journaux français. Il a enquêté pendant dix ans sur les sectes en France et a notamment dénoncé leur intrusion dans le monde de l’entreprise. Il a publié deux ouvrages de référence Les sectes (2004, Presse de la Renaissance) et Les sectes dans l’entreprise (1999, Editions d’Organisation).
En 2002, il arrête sa carrière de journaliste pour se consacrer à la sculpture sur métal qu’il pratique depuis l’adolescence. Il travaille l’inox qu’il a choisi pour son aspect aérien, léger, contemporain, froid en apparence et pourtant doux et chaud au regard et au toucher. Son œuvre se déploie autour de trois axes : les Face à face, série de visages qui frôlent l’abstraction et offrent une réflexion sur l’homme et sa conscience. La série Histoires est un ensemble varié de clins d’œil et d’hommages : hommage à Courbet avec la sculpture Big Bang (collection de la fondation Villa Datris) ou à Brancusi (série Pingouin), mais aussi pieds de nez humoristiques (Le clou du spectacle, Seins). Depuis 2012, Thomas Lardeur développe des œuvres dans lesquelles il donne une forme nouvelle et poétique au regard de l’homme sur la nature et les enjeux écologiques du XXIe siècle (séries : Disparition, Climat, La Vague ou Mascaret).
Hélène Lhote
Plasticienne
Inscrivant ses œuvres dans des espaces architecturaux contemporains ou historiques, Hélène Lhote interpose ses objets entre la lumière et le spectateur, provoquant ainsi chez lui des stimuli originaux, inhabituels, propres à éveiller l’acuité des sens.
Depuis 1985 elle multiplie dans ce cadre les expériences de collaboration et de partenariats avec des galeries, des institutions culturelles et des entreprises. Elle crée et répond à des commandes privées ou publiques dans un langage propre aux matériaux tels l’émail sur acier, le métal, le miroir, le vitrail – auxquels vient s’adjoindre, au gré de l’œuvre, la lumière.
Parallèlement depuis 2002, Hélène Lhote, crée, sous le titre générique d’L.N.2.3, une griffe miroir qu’elle poursuit de manière urbaine. Les éclats lumineux de ses miroirs découpés ponctuent la cadence de la ville et les rythmes installés ; ils témoignent d’un passage, de la reconnaissance d’un lieu ou d’une présence. Réminiscences de la culture persane qui lui était familière, ces miroirs sont le signe fort d’un monde qui ne s’oublie pas.
Mark Swysen
Plasticien
L’artiste Belge Mark Swysen réfléchit sur le comportement humain. Peut-être due à sa formation scientifique, il aborde le sujet à travers différents points de vue, intégrant dans ses analyses la psychologie humaine, la génétique, la philosophie, la religion et l’histoire.
Mark Swysen embrasse le credo d’Arthur Danto de « l’Art étant une signification incarnée ». L’artiste est constamment à la recherche de stimulants visuels éloquents parvenant à surprendre le spectateur. Danto ajoute un nouvel aspect à sa définition : une œuvre d’art est comme un rêve éveillé qui peut être partagé. A l’instar de cette injonction indispensable dans la poésie, l’artiste intègre le mysticisme, la fantaisie, l’humour, le déséquilibre et l’imprévisibilité à ses œuvres d’art.
L’artiste s’approprie la liberté d’utiliser tout matériel, objet ou phénomène en tant qu’instrument artistique. Mark Swysen arrache des objets quotidiens de leur contexte habituel : le résultat de ses déconstructions et assemblages leur donne de nouvelles significations sémantiques. A cause de leur influence sur le cerveau humain, la lumière et le mouvement appartiennent aux médiums préférés de l’artiste. Ses artefacts questionnent l’unilatéralité de notre perception et, ouvrent des nouvelles possibilités d’interprétation.
Ils recherchent la lumière, l’apprivoisent, la débusquent, la traversent, pour mieux nous la transmettre, cette lumière venue du fond des temps.
Lumière visible ou intérieure, avec une grammaire propre à chacun d’eux, mouvement, miroirs, reflets, passages.
Ce sont des passeurs, ces artistes, passeurs de ces traversées de lumière, fugaces, étincelantes et éphémères.
Moments qui ponctuent le temps et son irrésistible fuite.
PRATIQUE
Du 23 Juin au 15 Juillet 2018
Vernissage le Vendredi 22 Juin 2018 de 18h à 21h
Ouvert du mardi au dimanche de 14h30 à 19h – Tarif unique: 2 €
LIEU
Montour Les Buttes
Route de Beaugency
45370 Jouy-le-Potier
Pour tout renseignement, n’hésitez pas à contacter
l’Association Wood-Stock
Françoise Bloch Payen
associationwoodstock1@gmail.com