Des grues cendrées dans le Parc de la Brenne
Nous avons trouvé les grues cendrées dans le parc de la Brenne, en plein hiver. En visitant la réserve parc naturel régional de la Brenne, nous avons d’abord été surpris par ce tintamarre si reconnaissable. Les grues cendrées sont sur les étangs de la Brenne et quelle ne fut pas notre surprise de voir de petits groupes virevolter au ras de la cime des arbres. C’est un spectacle rare et merveilleux. Vous pouvez vous aussi les observez. Vous trouverez tout ce que vous voulez savoir sur les grues cendrées en cliquant ici.
Quelle est la raison de cette demi migration depuis plusieurs années ?
Regardez ce Vidéo Reportage de LoireXplorer avec Tony Williams
Pourquoi l’hivernage de grues cendrées dans le parc de la Brenne
Il n’ y a pas que dans le Parc Naturel Régional de la Brenne que l’on constate ce phénomène. Certaines grues cendrées s’arrêtent pendant l’hiver dans les Landes. Au départ, on ne voyaient pas non plus de grues cendrées en Camargue. Beaucoup de lecteurs nous demandent si le réchauffement climatique est la cause de tout ce changement. LoireXplorer a décidé d’aller sur les lieux, questionner un ornithologue gallois, tombé amoureux des grues cendrées et de la Brenne : Tony Williams, guide LPO (Ligue pour la Protection des oiseaux) au Parc Naturel Régional de la Brenne. Regardez le vidéo-reportage de LoireXplorer ci-dessus.
Le développement des champs de maïs dans le parc de la Brenne, une vraie opportunité pour les grues cendrées
Indirectement, répond Tony Williams. Les températures douces permettent de plus en plus la culture du maïs dans le parc de la Brenne or de nombreuse graines tombent par terre lors de la récolte en fin d’Automne. cinq à six mille grues cendrées dans le parc de la Brenne passent ainsi les nuits dans les dortoirs et volent se restaurer aux alentours en petits groupes. Vous les verrez surtout dans les champs de maïs mais elles affectionnent également les pouces du blé d’hiver.
Les grues cendrées n’ont pas pour autant arrêter leur migration
Attention, ces grues cendrées ne restent pas toute l’année dans le parc de la Brenne. Dès que la température devient plus clémente et sitôt, la durée du jour augmentée suffisamment, elles repartent direction Nord-Est. Il est en effet capital pour une grue cendrée d’être la première arrivée pour trouver un bon territoire ou nicher au Printemps. Suivez les en direct grâce à notre carte de la migration des grues cendrées.
Qu’est-ce qu’un dortoir pour grues cendrées et comment observer
N’y voyez pas un bâtiment spécial construit par l’homme. Il s’agit du bord d’un étang où, parfois les pieds dans l’eau, pour se protéger des prédateurs, les grues cendrées se serrent la nuit. Ceci augmenterait ainsi la température du groupe. Pour les apercevoir, vous devez d’abord écouter un peu avant le coucher du soleil un les cris facilement reconnaissables. Il y en a au bord de l’étang de la Mer Rouge dans le Parc Naturel Régional de la Brenne.
Comment voir de près les grues cendrées dans le Parc de la Brenne
Tony Williams, notre guide pour les grues cendrées dans le parc naturel de la Brenne, a promis cette récompense au groupe d’excursionnistes, au terme d’une demi-journée passée à s’embusquer afin d’observer quelques grues en train de se repaître de graines de maïs. Mais avec la nature, on ne sait jamais. Au diable l’avarice, restons optimistes. Nous approchons sans bruit, habillés de couleurs neutres, (voir les 7 règles pour observer les animaux sauvages) car la grue cendrée est craintive et s’envole dès que vous êtes à moins de cent mètres. Une cabane nous attend où des volets de bois s’ouvrent délicatement sur le premier acte d’une pièce de théâtre. Sur l’étang, parmi les herbes, une famille de canards colverts vaque à ses occupations.
Les grues cendrées dans le parc de la Brenne, un spectacle extraordinaire
Soudain, un « Elles sont là », murmure plein d’excitation, commence à monter parmi les observateurs. Disons-le, en février, à la tombée de la nuit, à première vue, on distingue à peine l’autre bord de l’étang. Pourtant leurs cris familiers nous rassurent. Alors, sortant les jumelles ou l’appareil photos, nous admirons de près ces oiseaux migrateurs. Qui a déjà enfoui sa tête sous l’aile. Qui cherche quelques amuse-gueules par habitude tandis que d’autres discutent encore lançant des « krrou – krrou ». Vraiment, on ne se lasserait pas de ce spectacle naturel. Merci à Tony Williams et à l’équipe du parc naturel régional de la Brenne. Pour de belles photos de grues cendrées, consultez également le site de Jean François Hellio et Nicolas Van Ingen.
Attention de ne pas déranger les grues cendrées
Vous risquez de vous embourber et vous risquez également de les déranger. Ceci provoquerait leur départ or une grues cendrée qui entame un long vol sans avoir suffisamment manger peut ne pas survivre. Les guides connaissent les meilleurs endroits (cliquez ici pour le calendrier d’observations des grues cendrées dans le parc régional de la Brenne) pour observer et sont à même de répondre à toutes vos questions.
Passage de grue sur begles environ une trentaine a12h
Passage de 40 grues vendredi 8/02/19 à 18h20 d’ouest en est au dessus du lieu dit Somme à mehun sur yėvre 18500. À la tombée de la nuit. Est ce le retour des beaux jours ? En tout cas les oiseaux chantent à nouveau dans le jardin
Bonjour,
Observation d’un vol de grues cendrées aujourd’hui 12 décembre à 15 heures au dessus de Murol dans le puy de dôme,
Elles ont tourné un grand moment, désorientées en criant beaucoup et finalement on repris la route du Sud. C’était magique, elles étaient une trentaine.
Merci pour ces observations d’autant plus importantes que la migration des grues cendrées semble quasi inexistante dans les autres endroits. Nous avons reporté vos informations sur la carte LoireXplorer